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Dans cette série à travers laquelle je continue de distiller le thème de la disparition, d’anciennes photos de famille chinées côtoient des prises de vue du désert Atacama. Rappelant à la mémoire l’histoire des disparus de la dictature. (Dans ces paysages lunaires furent en effet découvert de nombreux ossements de personnes disparues pendant la dictature de Pinochet)

le regard du spectateur est invité à circuler entre les différentes images ( portraits, paysages, nature morte) suivant le fil d’une continuité formelle et symbolique, à travers ces libres associations, des histoires se racontent.

L’ensemble des tirages forme une unité grâce au bleu de Prusse du cyanotype. Ce procédé photographique ancien me permet une réappropriation des images collectionnées mêlées à mes propres clichés pris au cours de voyages.

J’ enduit un papier aquarelle d’une préparation, une fois sec, je place le négatif sur le support. Les rayons du soleils viennent imprimer l’image en quelques minutes, l’eau la révèle et la fixe ensuite. Cette technique assez primitive d’écriture de la lumière offre toutes sortes d’expérimentations pour altérer, abîmer, l’image  : en intervenant sur le négatif lui même ou en jouant avec la préparation j’ obtiens différents effets de dissolution.

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